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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 18:15

Casque de LhérisLe Casque (ou Pène) du Lhéris, situé à une altitude de 1 595 mètres, est incontournable si l’on veut connaître un peu mieux la région de Bagnères.

Nous vous proposons une randonnée de difficulté moyenne en partant du col des Palomières (835 mètres de dénivelé et 16 kilomètres).

La Pène du Lhèris fut fréquentée en 1685 par le célèbre botaniste Pitton de Tournefort qui herborisait pour le compte du Roi Louis XIV. Plus tard, le Lhèris fut le théâtre de joyeuses fêtes pastorales dont la course en montagne était fort prisée par les jeunes de l’époque.

 

Une « hostellerie » Tournefort existait alors sur le plateau dont on peu encore discerner les ruines. Lorsque le train est arrivé à Bagnères, le Lhèris fut un centre d’excursionnisme notoire et à portée de main.

 

L’itinéraire passe par les Barnadaoues, haut lieu de la chasse en piémont Bigourdan puisqu’elle se pratique depuis des temps immémoriaux. On y chassait la palombe au filet avant d’en venir au poste. On y pratique aussi la chasse au grand gibier et si l’isard se fait rare malgré le col du même nom, le sanglier y est beaucoup plus courant pour la grande joie de tous les amateurs de ce sport.

 

La face sud du Casque du Lhéris comprend un certain nombre de voies d’escalade sur un calcaire assez franc. La grande classique a été ouverte en 1946 par Clos et Brives, il s’agit de la voie originale AD sup. dont la caractéristique est un passage en traversée en plein vide, relativement facile mais très aérienne.

 

Jean-Louis

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 23:45

Cascade de LastienAnimée par Jean, cette magnifique randonnée permet de découvrir des cascades le long du ruisseau d'Ossèse au sud de Saint-Lizier d'Ustou en Ariège.

 

On passe ainsi par une série de cascades dont celle de Calie à 920 mètres d'altitude puis, après la traversée du village d'Ossèse, celle de Lastien vers 1 300 mètres d'altitude.

 

On traverse des zones de pastoralisme avec granges et hameaux.

Le retour se fait par le même itinéraire.

 

De niveau facile, la dénivelée de ce parcours est de 410 mètres et la distance est de l'ordre de 10 kilomètres.

 

Guy

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 22:00

pujaudranA l'extrémité est du canton de l'Isle-Jourdain, entre Save et Garonne, Pujaudran se dresse sur la première terrasse de ce fleuve, la plus ancienne et la plus haute.

 

Village féodal au XII° siècle, Pujaudran vit l'implantation de la commanderie de Pargamousque avec église et hôpital pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

 

De nos jours, on peut encore y trouver le château de Lartus (1850) de style napoléonien et le tombeau du ténor toulousain Victor CAPOUL (1839 - 1924), 1er prix opéra comique au conservatoire de Paris et directeur de l'opéra de New York.

 

Promenade familiale qui peut se faire à pied, en vélo, à cheval....

 

Philippe L.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 21:54

RazèsDans le style habituel de l'Avenir Fonsorbais Randonnée... mêlant effort et réconfort, nous vous proposons une randonnée à travers les villages du Razès, à la découverte des cépages de l’appellation Malepère.

 

L’exceptionnel panorama du haut du Pech des Trois Seigneurs en constitue le point d’orgue. Sur les chemins du plateau de Belvèze, sous ce ciel à l’horizon lointain, caractéristique des paysages du Razès, vous découvrirez les merlots, cabernets, grenaches…

 

Ces cépages, qu’ils soient anciens ou préfigurant les vignes du XXIe siècle, puisent dans le sol gréseux des collines, tous les éléments nécessaires à l’élaboration du vin AOC Malepère. Les vignerons perpétuent un savoir-faire séculaire, dans un souci de qualité honorant ainsi la mémoire des Phocéens qui furent sans doute les premiers vignerons du pays.

 

Vous aurez aussi le loisir de profiter du point de vue exceptionnel en haut du Pech des Trois Seigneurs, admirer le château de Routier, une belle bâtisse du XVIe siècle ainsi que le clocher-mur de l’église et découvrir le village circulaire d’Alaigne.

 

Imaginez alors les fêtes des vendanges d’autrefois dans ces paysages de douces collines aux couleurs dorées (nul doute que vous allez imaginer).

 

Eric

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 14:49

Pic du LionBien qu'un peu long, cet itinéraire d'accès au Pic du Lion offre l'avantage de se dérouler presque intégralement en crête. Une très belle randonnée pour ceux qui aiment les "montagnes russes".

 

Départ depuis le col de Peyresourde (1 569 mètres), on prendra un sentier qui monte en lacets dans la forêt domaniale de la Neste du Louron.

 

A la sortie de la forêt, on montera en direction du nord-ouest vers le sommet de Lampet (1 804 mètres), on suivra la crête en direction nord pour passer successivement par le Pic Arrouy (1 850 mètres), le Cap de Hont Nère (1 916 mètres) puis redescendre sur la Porte de Lis avant de remonter au sommet de Pouyaué.

 

Toujours dans la même direction, on passera par le sommet de l'Aigle (2 078 mètres), le col de Saniestre (2 020 mètres) pour atteindre le sommet de Pouy Louby (2 091 mètres).Pic du Lion1

 

Enfin on suivra la crête au nord-ouest pour descendre au col de Louron (2 001 mètres) et remonter rapidement au sommet du Pic du Lion (2 102 mètres).

 

Le retour se fera par le même itinéraire avec, tout le long du parcours et face à nous, une magnifique vue sur les 3 000 luchonnais.

 

Aucune difficulté jusqu'au sommet du Pouy Louby. Par précaution, ne pas trop s'approcher du versant est de la crête, où se forment des corniches.

 

650 mètres entre le point le plus bas et le sommet du Pic du Lion, mais 1 100 mètres de dénivelé au total. Ne pas oublier les raquettes, un équipement d'hiver adéquat et bien s'alimenter. 

 

Michel

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 21:18

Nistos1Ce dimanche, la sortie en raquettes est prévue à Nistos, la plus jeune des stations de  ski  de  fond  des  Pyrénées,  située entre 1 600 et 1 800 mètres et inaugurée en 1990.

 

Cette station est aussi le diamant de la vallée de Nistos, celui que l’on va décrocher au terme d’une route sinueuse qui se faufile d’abord dans une étroite encoche avant de s’accrocher aux flancs boisés, en livrant des échancrures vertigineuses sur le plateau de Lannemezan et bien au-delà. Dans un virage se signale un énigmatique cimetière anglo-canadien, où l’on honore encore la mémoire de l’équipage d’un avion allié tombé en 1944 au pied du Pic du Douly.

 

Le voyage peut sembler long mais Nistos est une station qui se mérite, une récompense étincelante soudain révélée au creux d’une vaste coupe dominée par des sommets arrondis. Là se nichent tous les équipements espérés pour notre randonnée en raquettes.

 

Pic du MidiMais voici que surgissent nos dieux païens. Très ancrés dans la mémoire du pays, ils ont donné leurs noms exotiques aux pistes. En plein ciel ou en sous-bois, on suivra ainsi les sillages tracés par Arixo (dieu de la montagne), Cybèle (mère des dieux), Sylvain (dieu des forêts), Agéion (gardien des brebis), Abélio (dieu du soleil) Bélisama (déesse de la nuit) sans oublier Fagus, (dieu du hêtre). Ne soyons pas étonnés si, à la faveur d’une courbe ou d’une montée, jaillissent soudain devant nos yeux les hautes altitudes du Pic du Midi, du massif de la Maladetta, de l’Arbizon et de l’Aneto.

 

Venez donc nombreux ce dimanche 27 janvier pour cette randonnée de niveau facile qui sera animée par Jean-Louis.

 

Guy

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 20:19
JournaladeAncien passage entre Comté de Foix et Vicomté du Couserans, d'où son nom de Port, le col de Port est le point de départ de cette randonnée.

 

Au col de Port (1 250 mètres), on attaque d'entrée la montée vers le pic d'Estibat (1 663 mètres), montée un peu raide mais sans difficultés majeures, puis continuation en suivant la crête jusqu'au pic de la Journalade par le sommet des Griets et le col de l'Estagnou (1 592 mètres).

 

A partir des crêtes, le point de vue est magnifique sur le massif des Trois Seigneurs, le massif de Tabe, le massif de l'Arize, la chaîne des Pyrénées avec le mont Valier et le mont Rouch, les vallées de Saurat et de Liers.

 

Quelques passages un peu délicats en approchant du sommet du pic de la Journalade (1 945 mètres) pouvant être rendus glissants sur les faces au nord et piégeant en fonction de l'état de la neige.

       

Michel
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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 20:33

photo mauvezinLa pittoresque place de la Halle du XIV siècle sert de point de départ à un itinéraire passant par l’église Saint-Michel avec son clocher gothique du XIIIe siècle à étages octogonaux et puissants contreforts.

L'église, ruinée par les guerres de religion a été reconstruite en partie en 1829. À l'intérieur, on peut admirer des stalles gothiques du XVe siècle, un baldaquin et un orgue de 14 jeux.

 

Nous passerons par la promenade du château édifié sur les ruines de celui-ci. Cette promenade soutenue par de monumentales terrasses transformées en un parc éducatif avec quatre grands thèmes : les droits de l'Homme, les saveurs et les senteurs, les formes, les quatre éléments (l'eau, la terre, le feu, et l'air).

 

Nous emprunterons les sentiers jadis utilisés pour le commerce entre les différentes vallées, nous découvrirons tout un remarquable patrimoine caché et secret qui nous surprendra, tel un coin de paradis.

 

Jean-Louis

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 22:22

Les BaronniesLe départ pour cette randonnée se fera depuis le parking d'une ancienne fabrique de charbon de bois.

Nous suivrons le sentier de découverte qui longe l'Arros, situé entre deux barrières rocheuses, créant ainsi un micro-climat très humide.

Ce lieu est appelé "la petite Amazonie des Pyrénées" et est doté d'une végétation exceptionnelle, paradis des salamandres tachetés et des loutres.

 

Après un passage devant la Gourge d'Asque, nous irons jusqu'à l'oeil de l'Arros (résurgence de l'Arros). Nous remonterons ensuite la rivière l'Artiguette où des passages fréquents par dessus celle-ci seront inévitables en utilisant les roches du lit de la rivière. Nous quitterons l'Artiguette pour une montée vers la cabane de l'Artiguette où nous déjeunerons si la météo n'est pas au rendez vous. Dans le cas contraire, le repas se fera à la Coume des Arès (1 223 mètres).

 

La descente se fera par le col des Estrets (1 168 mètres), puis passage par la cabane du col de Couradaba (1 028 mètres) et par l'Artigaléou et sa cabane de Courteau. La descente se terminera sur la Coume de l'Homme mort où nous rejoindrons le parking par les pandelèrés.

 

Il faut compter 850 mètres de dénivelée positive et 14 kilomètres de marche.

 

Christian

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 18:47

St BertrandLe départ pour cette balade familiale s'effectue du parking situé en contrebas du village de Saint Bertrand de Comminges en direction du petit hameau "Le Mont" avec une vue différente sur la cathédrale médiévale. On prend ensuite un sentier qui monte assez raide et qui rejoint le sommet du mail de Hard (818 mètres). Ce promontoire nous permet de voir une partie de la chaîne pyrénéenne et les villages commingeois. La descente passe par le col de Galin pour prendre un sentier qui s’enfonce dans le bois de Saint Martin et découvrir le gouffre de Lespugues et surtout, un point de vue unique sur la vallée de la Garonne et Saint Bertrand de Comminges.

 

Puis on entre dans la cité médiévale. Les maisons à colombages des XV-XVIe siècles témoignent encore de la grandeur de la cité épiscopale. Là, on pousse donc la lourde porte de la cathédrale Sainte-Marie, étape sur le chemin de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'architecture romano-gothique est élégante, les vitraux Renaissance, le chœur de stalles sculptées, les orgues du XVIe siècle remarquables, le cloître roman intime…

 

Au pied de la ville haute, la basilique Saint-Just-de-Valcabrère du XIIe siècle est l'un des plus beaux témoignages de l'art roman pyrénéen. Sa sobre élégance étonne encore, tout comme les nombreuses pierres de remploi, issues des ruines de la ville antique toute proche, qui ont servi à sa construction.

 

C'est donc par ces ruines de l'antique cité romaine de Lugdunum que se termine notre voyage dans le temps. Temple, forum, théâtre, thermes et marché bourdonnent encore de l'effervescence d'une ville peuplée de 10 000 habitants lors de la première moitié du IIe siècle.

 

Jean-Louis

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