Voici une randonnée pas seulement belle, sauvage, mais aussi émouvante et riche d’histoire.
Sur le chemin du pic de Douly (1630 mètres), en faisant un détour à travers bois, on découvre le cimetière anglo-canadien où repose l’équipage d'un avion Halifax de la RAF qui s’est écrasé dans la nuit du 13 au 14 juillet 1944. En provenance d'Algérie, l'avion devait parachuter au col d’Estivère des armes pour les résistants du maquis de Nistos-Esparros.
La randonnée se prolonge ensuite vers le mont d'Aspet (1849 mètres) offrant un magnifique point de vue à 360°.
Le retour vers le parking se fait par le même sentier.
Voici une randonnée pas seulement belle, sauvage, mais aussi émouvante et riche d’histoire.
Sur le chemin du pic de Douly (1630 mètres), en faisant un détour à travers bois, on découvre le cimetière anglo-canadien où repose l’équipage d'un avion Halifax de la RAF qui s’est écrasé dans la nuit du 13 au 14 juillet 1944. En provenance d'Algérie, l'avion devait parachuter au col d’Estivère des armes pour le maquis.
La randonnée se prolonge ensuite vers le mont d'Aspet (1849 mètres) avant de revenir au point de départ.
Ce
dimanche, la sortie en raquettes est prévue à Nistos, la plus jeune des stations de ski de fond des Pyrénées, située entre 1 600 et 1 800 mètres et inaugurée
en 1990.
Cette station est aussi le diamant de la vallée de Nistos, celui que l’on va décrocher au terme d’une route sinueuse qui
se faufile d’abord dans une étroite encoche avant de s’accrocher aux flancs boisés, en livrant des échancrures vertigineuses sur le plateau de Lannemezan et bien au-delà. Dans un virage se
signale un énigmatique cimetière anglo-canadien, où l’on honore encore la mémoire de l’équipage d’un avion allié tombé en 1944 au pied du Pic du Douly.
Le voyage peut sembler long mais Nistos est une station qui se mérite, une récompense étincelante soudain révélée au creux
d’une vaste coupe dominée par des sommets arrondis. Là se nichent tous les équipements espérés pour notre randonnée en raquettes.
Mais voici que surgissent nos dieux païens. Très ancrés dans la mémoire du pays, ils ont donné leurs
noms exotiques aux pistes. En plein ciel ou en sous-bois, on suivra ainsi les sillages tracés par Arixo (dieu de la montagne), Cybèle (mère des dieux), Sylvain (dieu des forêts), Agéion (gardien
des brebis), Abélio (dieu du soleil) Bélisama (déesse de la nuit) sans oublier Fagus, (dieu du hêtre). Ne soyons pas étonnés si, à la faveur d’une courbe ou d’une montée, jaillissent soudain
devant nos yeux les hautes altitudes du Pic du Midi, du massif de la Maladetta, de l’Arbizon et de l’Aneto.
Venez donc nombreux ce dimanche 27 janvier pour cette randonnée de niveau facile qui sera animée par
Jean-Louis.