En dépit de son altitude modeste, le pic de l’Arraing offre un somptueux panorama sur la chaine des Pyrénées avec le très célèbre Mont Valier au sud-est.
L’itinéraire au départ de Balacet (Ariège) ne présente pas de grosses difficultés. Les pentes bien qu’un peu raides par endroit se prêtent bien à l’usage des raquettes.
Les raquettes sont donc obligatoires et les bâtons fortement conseillés.
Toutes les recommandations pour les sorties raquettes sont sur le blog (cliquez sur ce lien).
Idéalement placé en retrait de la chaine des Pyrénées, le Pic du Tarbésou nous dévoile un vaste panorama sur l'Ariège, l'Aude et les Pyrénées Orientales.
L'itinéraire en boucle est l'occasion de faire un joli parcours de crête sur un itinéraire peu fréquenté. Au retour, on retrouve la civilisation en longeant les étangs Bleu et Noir. Dans cet univers accueillant, une halte s'impose au bord de l'eau, à l'ombre des pins, avant d'entamer la montée un peu rude jusqu'à la Coumeille de l'Ours.
De niveau facile, cette randonnée se déroule dans la haute vallée de Vicdessos en Ariège. Elle part du parking de Pradières situé à 1183 mètres sur la commune d'Artiès et emprunte le GR 10 le long du ruisseau.
Pendant la montée vers l'étang, on pourra apercevoir quelques orris, abris en pierre utilisés jadis par les bergers et témoins d'anciennes activités pastorales.
On arrive à l'étang après avoir dépassé le barrage, d'une hauteur de 46 mètres et d'une longueur de 162 mètres, construit en béton et maçonnerie.
Situé à 1647 mètres d'altitude, l'étang a une profondeur de 80 mètres et une superficie de 31 hectares. Les reflets des sommets aux alentours lui donnent des couleurs surprenantes. Vers le Sud, on peut aussi voir le torrent provenant des étangs supérieurs du Fourcat.
Le retour se fait par le même itinéraire ou bien en boucle avec 130 mètres de dénivelé en plus.
Départ du parking à 950 mètres d'altitude, nous allons suivre le GRT (sentier de Grande Randonnée Transpyrénéenne, balisage rouge et blanc). Nous allons traverser la vallée du Salat pour s'élever en lacets à partir du ruisseau du Léziou (jolie cascade).
On poursuit sur la piste et, aux environs de l’altitude 1250 mètres à L'artigue, on la quitte pour suivre un sentier sur la droite en direction du Port de Salau. On passera par la cabane de Pouill, ensuite plein Ouest jusqu'au Port à 2087 mètres. Belle vue sur les sommets espagnols et français.
Le retour se fait exactement par le même itinéraire.
Historiquement, les Pyrénées n'ont jamais été une barrière et les échanges économiques, culturels ou religieux furent particulièrement importants entre Couseranais et Catalans du Pallars par le port de Salau jusqu'au début du siècle dernier. Puis vint le chemin de fer et les ports furent peu à peu désertés. Sauf pendant les guerres qui virent passer les réfugiés espagnols ou ceux qui fuyaient le nazisme.
Depuis 1988, chaque année, le premier dimanche d'août, la pujada (ou montée) au port de Salau renoue ces liens séculaires entre Catalans et Occitans. Suivant la météorologie, ces rencontres réunissent de 300 à 600 personnes qui viennent symboliquement partager vin et fromage, danser et chanter. Cette journée est organisée par diverses associations transfrontalières dont le but est aussi de défendre les langues et les cultures catalanes et occitanes et de préserver ainsi la mémoire de leur histoire commune.
Situé en Ariège, le château de Montégur est perché au sommet d'un pog quasiment inaccessible culminant à 1207 mètres d'altitude.
Montségur fut l'un des derniers refuges de l’Eglise Cathare.
Le siège de Montségur est consécutif au massacre de quelques inquisiteurs en 1242 à Avignonet par des hommes issus de la garnison de Montségur. Le Sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne sont alors chargés d'assièger la forteresse sur l'ordre de Blanche de Castille et de Louis IX.
En mai 1243, les croisés, au nombre de six mille hommes, entourent Montségur et en feront le siège pendant de longs mois. Le 16 mars 1244, la forteresse tomba aux mains des assiégeants et les Cathares furent condamnés à renoncer à leur foi ou à mourir dans les flammes d’un bûcher. Plus de deux-cents d’entre eux y périrent.
Montségur est devenu un haut-lieu du Catharisme et de l'Occitanie.
Tout au long du magnifique torrent d'Estours qui descend du Valier, une randonnée à la beauté sauvage qui charmera les amoureux de l'eau pour les amener doucement à la cascade d'Arcouzan pouvant à elle seule être le but d'une jolie balade.
En poursuivant notre balade sur le GR10, la montée devient plus sérieuse pour rejoindre la cabane d'Aula.
Bien entretenue, cette cabane peut accueillir une dizaine de personnes pour une nuit en montagne au coeur d'un site exceptionnel.
Départ à 1360 mètres d'altitude au col de Marmare. Nous prendrons plein Nord en traversant le bois des Courtalasses.
Nous resterons sur les crêtes pour atteindre dans un premier temps le rocher de Scaramus à 1868 mètres et enfin le sommet du Pic Fourcat à 1929 mètres.
Retour par le même chemin. Le parcours pourra être modifié en fonction de l'enneigement.
Ne pas oublier les recommandations d'usage que vous trouverez dans le blog.
Cette randonnée nous amèsera dans l'Ariège où nous démarrerons notre marche au pied du château de Prat-Bonrepaux bâti sur les ruines d'une ancienne forteresse datant de 1268, qui appartenait aux comtes de Comminges.
Nous nous dirigerons ensuite vers le hameau de Courbieu où nous pourrons découvrir des granges typiques de la région et de l'outillage utilisé dans le passé.
Nous reviendrons sur nos pas vers le village et nous nous dirigerons vers le hameau du Poucas. Puis nous irons vers le chemin de l'hider bordé de buis en abondance, de prairies à pacage desquelles nous admirerons des falaises calcaires qui renferment une grotte ornée du paléolithique découverte en 1996 (propriété privée).
En chemin, nous passerons au-dessus d'un impressionnant lit chaotique (le plus souvent à sec) abandonné par la Gouarège, qui préfère là un cours souterrain.
Nous reviendrons enfin par le chemin de Prat pour apercevoir au loin l'église et le châbeau.
Roquefixade (en occitan : Lo Castèl de Roca-Fissada ) signifie " le château de la roche fissurée ". L'existence du château de Roquefixade est attestée depuis 1034.
Les premiers seigneurs connus sont seigneurs de Pailhès. Au milieu du XIème siècle, ce haut lieu dépendait des comtes de Toulouse.
Lors de la Croisade des Albigeois, le château aurait été assiégé par les Croisés entre 1209 et 1212, car celui-ci était devenu rapidement un centre de la foi cathare.
Cet endroit est un véritable promontoire qui nous permettra de découvrir un des plus beaux panoramas unique sur le Pays Cathare.
Vous allez pouvoir, si le temps nous le permet, admirer le Pays d'Olmes, les Corbières, les Pyrénées, les massifs de Tabe, des Trois-Seigneurs et du Saint Barthélemy. Les vestiges du château de Roquefixade sont classés aux monuments historiques depuis 1995.
Nous allons randonner en boucle autour du château, au milieu des bois sombres, des buis, des légendes, passer à côté de grottes, voir des orris, et peut être tomber sur le trésor enfoui des cathares...
Extraordinaire randonnée de la mémoire et de l'émotion. Personne ne peut s'imaginer le site des mines du Bulard sans y être allé...
Un exceptionnel filon de plomb et de zinc argentifère situé entre 2400 et 2550 mètres d'altitude a poussé les hommes du début du 20ème siècle à venir exploiter ce versant du Mont du Bulard dans des conditions extrêmes où beaucoup y ont laissé la vie.
Chemin de 600 mètres taillé dans la falaise, cantine, dortoirs et forges construits au pied d'un promontoire rocheux accueillaient 150 hommes, extraction sur 6 niveaux avec fil de fer en guise de main courante...
Entre 1901 et 1919, plus de 80.000 tonnes de roches ont été acheminées par wagonnets, bennes et câbles jusqu'à Eylie pour y être "lavées"...