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Bienvenue en Barousse

 

Au centre de la vallée se trouve le village de Mauléon-Barousse. Son nom provient de Mauléon-Soule au Pays basque dans les Pyrénées-Atlantiques depuis que, vers 1120, un Seigneur de Soule a acquis par mariage la seigneurie de Barousse pour moitié. Bernard Ier de Mauléon, est le fondateur de la famille et de la ville de Mauléon-Barousse. Ce nom, du gascon «maulioû» qui signifie «mauvais lion» est une production de l'époque féodale, où l'on cherchait plus à susciter la crainte que la sympathie.

 

La vallée de la Barousse est traversée par une rivière, l'Ourse, un petit torrent qui fait le plaisir des pêcheurs. Au centre du village de Mauléon se rencontrent deux petites Ourses, l'Ourse de Férrère vers l'Ouest et vers le Sud l'Ourse de Sost.

Dans un virage à l'arrivée dans Mauléon vous découvrirez le Château de Mauléon surplombant la rivière. Il ne se visite pas, mais vous pourrez découvrir son entrée en empruntant une petite ruelle à partir du pont qui fait office de place centrale du village.

A l'entrée du château se dresse une magnifique tour du moyen âge. Cette tour pentagonale située à côté du château date du XI ème siècle.

En poursuivant dans la ruelle vous trouverez une belle église qui abrite un Christ en bois médiéval et une Vierge à l’Enfant du XV ème, ainsi qu'une ancienne maison à colombage.

Quelques kilomètres avant Mauléon se trouve, perché au-dessus de la route le petit village de Bramevaque, si vous levez assez la tête vous verrez les vestiges du château de Bramevaque où domine un donjon, château féodal du XI éme entouré d’une étrange légende.

 

Au centre du village de Mauléon la vallée se sépare en deux vallées, la vallée de Sost avec les villages d'Esbareich et Sost et la vallée de Férrère avec les villages d'Ourde et de Férrère. La vallée de Sost est une impasse, alors qu'au bout de la vallée de Férrère la route monte vers le Port de Balès, col hors catégorie, maintenant connu mondialement grâce au Tour de France qui y est passé à plusieurs reprises.

 

Victime d'un problème mécanique dans le Port de Balès, Andy Schleck cède le maillot jaune à Alberto Contador, à l’arrivée à Bagnères-de-Luchon, ThomasVoeckler gagne l’étape.

 

Direction Férrère, après une montée raide, un grand virage avec des marronniers, à droite une petite route, un panneau indique «maison des sources», espace muséographique situé dans un parc de 11 hectares pour découvrir les richesses du patrimoine de la vallée de la Barousse, la préhistoire et le cycle de l’eau y sont largement développés.

 

Juste avant une maison «rose» qui sert de repère dans les road books des vététistes Espagnols qui sillonnent la vallée. A côté de la maison, un chemin mène au château de Bramevaque (1h ).

En poursuivant vers Férrère : le gouffre de la saoule (30 mn). Cette arche naturelle a été creusée par l'eau dans un bloc de calcaire. L'Ourse de Ferrère y plonge en cascade.

 

Un peu plus loin sur la route, prendre à droite direction le village d’Ourde, perché à 755 mètres d’altitude, est situé sur un replat au sud du Mont Sacon. Véritable belvédère il offre, depuis l’église, un vaste panorama . On peut y apprécier l’architecture baroussaise et leurs arcs boutant en bois. Devant le lavoir, les inscriptions gravées dans la pierre permettant de découvrir la date d’édification. Cet endroit était, vraisemblablement, un lieu d’ex voto. Nous ne sommes pas éloignés du chemin de St Jacques de Compostelle.

Continuer légèrement en contre bas vers la « Fontaine de la Caouille » dont l’originalité est de stocker l’eau dans un bassin situé sous terre à l’arrière de la partie principale et obturé par une cheville en bois d’où le nom de cette fontaine.

 

L’église, dédiée à St Martin, datant du XIIème siècle pour la nef et du XIIIème pour le clocher, de style roman, renferme de remarquables peintures murales évoquant la vie du Christ et de St Martin. Le monument et les éléments qu’il abrite sont tous classés monuments historiques.

 

Autres sites :

 

La falaise de Troubat:

Au pied de la falaise magnifique point de vue sur la vallée et sur le château de Bramevaque.

 

Le pont d Esbareich :

Pont construit fin 1800, très bel ouvrage de 22 m au-dessus de l'Ourse de Sost en remplacement d'un vieux pont en bois dévasté par une crue en 1875.

 

Saint Bertrand de Comminges :

 

Village médiéval sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, baptisé par les celtes Lugdunum en 72 avant notre ère puis occupé par les romains.

Ne manquer pas de visiter la cathédrale construite au XI éme siècle.

 

La basilique Saint Just à Valcabrère :


Cette basilique romane du XII éme siècle est une des plus belles églises des Pyrénées.

 

Les légendes de la Barousse :

 

Attention de ne pas trop s'aventurer hors des sentiers, la forêt de la Barousse renferme des légendes.

 

Il est là, il nous guette. Dans les sous-bois de la Barousse, le Camuchech est sur nos traces. D'après la légende, cette boule sombre surprend le voyageur égaré dans les forêts des environs. Lorsqu'elle trouve un marcheur, elle se colle à lui ! Le corps du randonneur se glace, la boule tourne autour de lui, de plus en plus vite, le malheureux finit par mourir dans un tourbillon ! Fi de cette inquiétante présence! Rien ne doit vous faire renoncer à une balade endiablée au cœur de cette région verdoyante, l'une des plus sauvages des Hautes-Pyrénées.

 

Un conseil de bon sens: si en chemin vous croisez un âne, évitez-le et signez-vous. C'est le Houlet. Jadis, selon la légende, un homme l'a enfourché. L'âne s'est envolé, crachant le feu par ses sabots et ses naseaux! 

 

 

Le château de Bramevaque :

 

Selon la légende, la comtesse Marguerite de Comminges, dévorait de jeunes enfants. A chaque repas, il lui fallait une nouvelle victime. Or, un jour, son cuisinier ne trouvant pas d'enfants, il égorgea un veau, que sa mère pleura (en patois "brame vaque" : "la vache qui meugle"). La comtesse entendit les meuglements de l'animal et s'étonnant de ces lamentations, questionna ses gens, qui lui expliquèrent la douleur qu'éprouvaient les mères du village. Prise de remords, elle décida alors de ne plus jamais manger d'enfants et fit occire le cuisinier. La réalité est toute autre. Héritière des comtes de Comminges, Marguerite fut mariée une première fois, à douze ans, au comte d'Armagnac. Après l'assassinat du comte par les Parisiens en 1418, elle dut épouser le vicomte de Pardiac, un autre Armagnac. Enfin, ses troisièmes noces l'unirent à l'âge de 56 ans à Mathieu de Foix, 31 ans, qui n'en voulait qu'à son héritage et il l'enfermera dans ce château pendant vingt-deux ans. Elle dut sa libération au roi de France en 1443 et mourut au bout de quelques mois. 

 

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Publié par Guy